Conditions du moment :

Bilan d’après ouverture 2015 :

Il semblerait que cette ouverture truite ait souri à la plupart. Outre le plaisir de renouer avec la nature et l’eau qui court, les pêcheurs ont eu fort à faire car nombreux sont ceux qui ont tiré leur épingle du jeu, quel que soit le gabarit du cours d’eau.

Les plus beaux scores des témoignages de pêcheurs recueillis sont ceux qui ont opté pour les rivières de plaine et les ruisseaux. Les truites y ont été mordeuses à souhait et le toc a encore montré toute son efficacité sur ce type de cours d’eau.

Quant aux grandes rivières, elles auront livré quelques uns de leurs trésors aux pêcheurs émérites et assidus.

Mais dans l’ensemble, une belle ouverture pour la majorité des pêcheurs. La météo des jours précédents aura freiné l’ardeur de pêcheurs extérieurs au département et certains ont préféré retarder leur première visite de la saison 2015, tant pis pour cette hésitation… Les conditions ont été favorables tous ces premiers jours de la saison et la météo a aussi été clémente. La pluie de la nuit précédant l’ouverture aurait pu entacher les retrouvailles mais il n’en fut rien, la fête devait avoir lieu, et même si les niveaux ont bondi légèrement, tout redevenait normal au fil des heures.

Les jours passent et les rivières continuent de baisser, et même si fonte il y a, les rivières offrent un visage qui donne l’envie de pêcher.

Tout le territoire hydrographique aura été à notre disposition en cette ouverture 2015, cela a ainsi permis aux pêcheurs de ne pas se marcher dessus. Ce qui contribue au plaisir de tranquillité que nous recherchons pour la plupart.

Je sais pas pour vous, mais personnellement je suis très heureux d’avoir pu participer à la « grande fête » même si cela a été l’histoire de 3 ou 4 heures sur le WE en ce qui me concerne. La magie qui opère en nous en arrive à nous faire oublier les durs moments et les épreuves de la vie ; les tristes événements et les drames qui se sont enchaînés nous rappellent comme quoi il est important de profiter de chaque minute qui passe. Et pour parer au catastrophisme, la pêche est bien l’un des remèdes qui pour nous pratiquants nous assure bien être et équilibre indispensables.

Donc n’hésitez-pas, aller à la pêche pour ranger vos idées noires, tout est réuni encore ses prochains jours pour que vous puissiez passer d’excellents moments canne à la main !

Conseils de pro :

Pour vos prochaines sorties aux appâts naturels, pensez à essayer la teigne ou l’asticot (là où il est autorisé) si vous ne l’avez déjà fait car ces eaux claires d’ouverture au débit modéré font de ces appâts de véritables petits aimants. Ne surplombez pas de trop, les eaux sont chaudes pour l’époque (10°C sur le gave d’Oloron en journée). Les poissons sont donc à même de chasser des appâts plutôt légers s’ils ne passent pas trop vite. Cherchez les cuvettes et les tombants, l’essentiel des captures se feront dans ces zones protégées des courants de surface. Et bien sûr, essayez le ver si rien ne bouge par ailleurs.

Pour la mouche, il est possible de prétendre attraper une truite sur gobage en début d’après-midi. La fenêtre à suivre pour assister aux éclosions se situe entre 14 et 16 heures. Tenez vous prêts sur ce laps de temps, si les conditions environnementales sont réunies, vous serez stupéfaits du nombre d’insectes et de gobages auxquels on peut parfois assister…

Dernier point, plutôt une recommandation, si vous traînez vos guêtres sur le bassin du Vert, soyez informés que l’ombre commun est en pleine période de reproduction ou s’y prépare suivant les zones. Donc si vous assistez à leurs ébats, contemplez mais ne les pêchez pas s’il vous plaît. Et si vous en capturez un, voici la technique que j’emploie pour les décrocher et les remettre à l’eau sans trop les stresser :

Vous serez surpris à la prise en main de la force qu’il dégage comparativement à une truite, à tel point qu’on a parfois du mal à le tenir. La meilleure façon pour qu’il ne s’énerve pas et qu’il ne se tortille dans tous les sens c’est de le maintenir tête dans l’eau sans serrer l’emprise. Il se calme bien plus vite et nous laisse le temps nécessaire pour décrocher l’hameçon d’un coup de pince. Bien plus fragile qu’une truite, il demande à ce que nous prenions le maximum de précautions pour ne pas lui faire subir des dégâts irréversibles. Merci pour lui !

A bientôt et au plaisir de vous croiser au bord de l’eau.

20 mars 2015 Commentaires (0)